L’ostéoporose est associée à un risque élevé de fractures. De nombreux facteurs pathogéniques interviennent, dont l’âge, le sexe féminin, le statut post-ménopausique, un faible poids corporel, des antécédents familiaux de fracture de hanche, l’ethnie, un hypogonadisme, le tabagisme, des pathologies telle que la polyarthrite rhumatoïde ou encore une corticothérapie prolongée. A l’aune de la vie restante, une femme post ménopausée sur deux et un homme âgé sur cinq sont à risque de fractures post- ostéoporotiques.
En 2007, une première revue systématique avait comparé l’efficacité de différents traitements pharmacologiques anti-fracturaires chez des femmes et des hommes à faible densité osseuse et/ ou ostéoporotiques. Une récente mise à jour a été effectuée et publiée en 2014, sous l’égide de l’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ). Elle s’est centrée sur les bénéfices et les risques comparés de différents traitements médicamenteux en cas de faible densité osseuse, administrés sur une durée plus ou moins longue. Elle s’est appuyée sur des publications issues des principales bases de données informatiques depuis le 2 Janvier 2005 jusqu’au 4 mars 2014, en langue anglaise uniquement. Les études éligibles pouvaient être des revues systématiques ou des essais contrôlés randomisés concernant divers traitements pharmacologiques, à l’exclusion de la calcitonine et de l’étidronate, administrés en cas d’ostéoporose primaire, comportant un suivi de 6 mois au moins. Pour l’analyse des effets secondaires étaient aussi incluses des études observationnelles comportant plus de 1 000 participants, voire même des observations particulières rapportant des événements iatrogènes rares. Deux lecteurs indépendants extrayaient les données pertinentes des articles sélectionnés (type de participants, taux de fractures vertébrales ou non, rapport coût/efficacité, effets secondaires…) et procédaient à une analyse de qualité des publications retenues. Celles ne rapportant que des modifications sous traitement de la seule densité minérale osseuse sans analyse de l’incidence fracturaire étaient exclues.
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Source :
JIM.fr - article du 7 décembre 2014