La microkinésithérapie
En deux séances, sinon rien Mais Daniel Grosjean et Patrice Benini mettent bien en garde : « Si en deux ou trois séances, à un mois d’intervalle, le thérapeute ne parvient pas à définir l’étiologie et à résoudre le problème qui amène le patient, on l’invite à consulter un généraliste. » Consulter un généraliste car les pathologies traitées par la microkinésithérapie dépassent de loin les seuls problèmes de dos ou d’articulations.
Qui peut pratiquer ? Réservées aux seuls médecins, kinésithérapeutes, et vétérinaires, les formations en microkinésithérapie se déroulent sur trois cycles de six jours pour les deux premiers et d’une journée pour la troisième. L’étude de la microkinésithérapie se fait à partir des lésions traumatiques inscrites dans les muscles, à retrouver, corriger, et reproduire expérimentalement.
Sont ensuite abordées les lésions inscrites dans les circuits nerveux, les lésions de toxines et émotionnelles, les lésions relationnelles et existentielles, avec, en perpétuelle ligne de mire, la recherche de l’étiologie des traumatismes. Pourquoi cette discrétion ?
Cette technique est pourtant peu connue du grand public. Est-ce un choix délibéré, pour rester discret ? Pour éviter que la pratique n’échappe à la formation stricte toujours dispensée par les fondateurs ? « On ne sait pas faire en réalité, en sourit Patrice Benini, on a énormément travaillé pendant 35 ans pour développer et créer de toutes pièces cette technique thérapeutique.
Alors quand est venu le moment de nous faire connaître par voie médiatique, on était un peu désemparés. » D’autant que le travail des confrères journalistes peut avoir des effets délétères. « Parce que j’ai dit lors d’une interview qu’il fallait une ou deux séances maximum de microkinésithérapie pour identifier et traiter une pathologie ou pour admettre que l’on n’a pas de solution, une journaliste s’est contentée de titrer : « La microkinésithérapie guérit en une séance ».
Ce n’est pas du tout ce que j’avais dit et, pire, c’est un mensonge qui nous dessert », se désole Daniel Grosjean. Espérons que nous avons bien pris le temps de ne pas commettre trop d’erreurs, car pour avoir testé cette méthode, on l’affirme : elle fonctionne.
Après la séance La séance achevée (entre 30 et 45 minutes), le thérapeute a retrouvé et réveillé les désordres qui ont motivé la consultation. L’organisme commence alors à les évacuer.
On peut sentir une fatigue pendant 48 heures, ainsi qu’éprouver des douleurs ou des émotions en lien direct avec la libération des cicatrices à l’origine du mal. Boire beaucoup d’eau, pour faciliter l’élimination, et ne pas faire trop d’efforts sont la seule prescription.
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Source :
www.principes-de-santé.com - article du 15 novembre 2013